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Bienvenue à tous sur mon blog. J'y présente diverses courses et vous tiens au courant de mon activité sportive au travers d'articles plus ou moins fréquents.

Sur la barre latérale, vous pouvez accéder à plusieurs infos, telles que mon équipement, mon calendrier, mes objectifs ou encore ma prochaine course.
L'onglet "Résultats" vous permettra de consulter les classements de toutes les courses auxquelles j'ai participé. La section "Parcours et profils" montre quant à elle les tracés et caractéristiques techniques des courses tout en fournissant un lien sur l'événement. Sans oublier les archives des mois précédents


25 sept. 2011

25.09.2011 - Une première à Fully-Sorniot

Fully-Sorniot, c'est l'une des plus belles et sympathiques course de montagne dans le Bas-Valais. Mais c'est surtout 1600m de dénivelé sur à peine 7km (dont un à plat) ! La couleur est donc annoncée, ça grimpe sec. La première moitié du parcours avoisine les 25% de pente alors que la seconde passe à quasi 35%, voire plus par endroit. Les 1200 derniers mètres sont à plat autour du lac inférieur de Fully mais il faut tout de même relancer et c'est à ce moment que les jambes deviennent normalement assez lourdes suite à l'effort de cette interminable montée.


Comme durant toute cette fin d'été, la météo est au beau fixe et les conditions s'annoncent idéales en ce dimanche matin: soleil, pas trop chaud, pas trop froid. En revanche, je suis un peu fatigué de ma fin de semaine et dès l'échauffement, je ressens beaucoup de difficulté à me bouger, à me stimuler... comme si mon corps était encore tout endormi. Peut-être que c'est également dû à toutes les courses auxquelles j'ai participé cette saison et que mon corps commence à fatiguer.


Je m'élance donc sans trop d'ambition, ni références sur cette course, puisque je la découvre pour la première fois). Immédiatement après le départ, je sens que je n'ai pas la forme habituelle, car je me fais doubler par quelques concurrents qui, d'habitude, se trouvent derrière moi. Il faut aussi dire que devant les nombreuses têtes d'affiche partent sur un rythme plutôt rapide. Je dois me situer aux environs de la 20-25ème place.






Les 10-15 premières minutes d'effort sont vraiment très pénible, impossible de me mettre dans le rythme. Heureusement, petit à petit ma mollesse disparaît et je retrouve progressivement un peu plus de fraîcheur et de tonicité ! Et cela se voit, car je commence à doubler les coureurs précédents de plus en plus facilement. Je me sens relativement bien et poursuis ma remontée en veillant à me ravitailler suffisamment à tous les postes.


Un par un, sans m'affoler et au fil d'une accélération régulière, je les remonte pendant toute la course. A tel point que, peu avant le sommet, je me trouve dans les mêmes rangs que j'occupe habituellement, plus précisément en 7ème place en l'occurrence. 








Avant d'aborder le dernier km de plat à travers le brouillard qui entoure le lac de Fully et la Cabane Sorniot où se trouve l'arrivée (2050m), j'ai créé un petite marge d'environ 20sec sur mon poursuivant alors que devant, il y a bien 45sec d'écart, soit beaucoup trop pour espérer revenir. Je me contente donc de gérer mon avance pour passer la ligne en 1h07'58'' dans la même 7ème place (6ème catégorie). Globalement, je suis plutôt content de ma performance du jour, compte tenu de mon départ catastrophique. Ca laisse une petite marge de progression pour 2012 et de l'espoir pour une meilleure place ;-)


Un petit ravitaillement, un survêtement, quelques mots avec les autres et, hop c'est parti pour avaler les 1600m de dénivelé dans le sens inverse avant une bonne douche chaude!



10 sept. 2011

10.09.2011 - Grimpette des Bédjuis : dans un véritable fourneau



Cette année, la Grimpette des Bédjuis (habitants d'Isérables) accueillait les championnats valaisans de course de montagne, où la concurrence est normalement plus importante que lors des autres manches "normales". Je m'attendais donc à passablement de coureurs doués dans le milieu et une place sur le podium était un peu illusoire.


Pour une fois, la course a lieu l'après-midi... Or, en ce samedi estival, les organismes seront mis à rude épreuve. Effectivement, en courant sous un soleil de plomb avec une température avoisinant les 30 degrés, le parcours n'allait pas nous faciliter la tâche puisqu'il passe sur un versant de montagne très sec et exposé, dans la caillasse et presque sans ombre. Peu importe, j'aime ces conditions! Seul message: boire.


Le tracé de cette grimpette, bien que relativement court, n'offre aucun répit. Excepté le premier km relativement plat dans le village de Riddes (490m), la pente est très sèche tout au long des 5,5km qui nous mènent aux Crêtaux (1440m), après avoir fait une traversée d'Isérables aux 2/3 du chemin. La pente moyenne est donc d'environ 18%, avec des passages frôlant les 30%.








Peu après le départ de la centaine de concurrents que nous sommes, je me place dans le groupe de poursuivants de la tête de course (Costa, Vaudan, Ramuz). Ils prennent immédiatement le large et personne ne tente de les suivre, ça serait peine perdue! La traversée du village de Riddes se fait très vite et on commence alors à monter. Je suis en 8ème position : peu d'écart entre chacun des coureurs, on se suit un par un car le chemin est relativement étroit.


Après quelques centaines de mètres de montée, des trous se forment et les écarts se creusent petit à petit. J'ai dépassé un concurrent et ne tarde pas trop à en doubler un second, sans véritablement accélérer. Nous sommes alors un petit groupe de 3 (Marcel Theux, Laurent Rapillard et moi) qui va tenir jusque dans les bas d'Isérables. En effet, après 25min de course, nous parvenons à distancer progressivement Marcel qui tente malgré tout de s'accrocher. Il fait vraiment très chaud et sec, la soif commence à se faire sentir.








Laurent tente à plusieurs reprises d'accélérer mais je ne m'affole pas et continue ma propre course à un rythme régulier auquel je me sens bien et sans entrer dans le rouge. A chaque fois, je reviens dans son sillage et cette stratégie va payer puisque c'est lui qui va s'épuiser à ce jeu. A l'entrée d'Isérables, j'ai pris une bonne vingtaine de secondes d'avance, écart qui à l'air d'augmenter. Je profite d'un ravitaillement pour m'hydrater un maximum et attaque le tronçon final vraiment raide.

Je jette souvent un coup d'oeil derrière moi pour estimer mon avance : elle augmente constamment. Devant, cela fait bien longtemps que l'on ne les aperçoit plus. Le dernier km me paraît vraiment difficile et j'ai un petit coup de barre avant l'arrivée... Je vois que je perds quelques secondes mais avec la minute d'avance que je m'étais progressivement construit, je peux gérer mon effort. Plus que 250m et c'est la fin : le temps d'une accélération pour passer la ligne en 4ème position (3ème place catégorie) avec un temps de 45'32'', soit une trentaine de secondes d'amélioration par rapport à l'année dernière. C'est vraiment content de ma gestion de course que je me réhydrate et reprends quelques forces... avant de descendre et de me refaire les deux tiers de la montée comme décrassage ;-)






4 sept. 2011

04.09.2011 - Ovronnaz - Cabane Rambert: encore une médaille en chocolat

Généralement, Ovronnaz - Cabane Rambert accueille un joli plateau de coureur et les premières places sont plutôt chères. Sur un terrain rocailleux, très pentu et sans véritable répit, cette course est plutôt difficile : 1250m de dénivelé pour 8km, soit une pente moyenne supérieure à 15%. Avec un départ en montée, il faut être vraiment bien échauffé pour réaliser une bonne performance et ne pas se laisser distancer dès le début. D'autant plus que la difficulté augmente sans cesse le long du parcours (30% sur la partie finale).

Niveau charge d'entraînement, la semaine écoulée fut l'une grosses de la saison. Beaucoup de km avalés en vélos, mais cependant à une intensité plus faible, ce qui me laissait une récupération acceptable. Un peu de la veille fut compensée par une bonne nuit de sommeil.

Dimanche matin, la météo n'est pas terrible et assez fraîche mais le temps reste sec pour le moment. Comme prévu, je m'échauffe suffisamment afin d'être direct dans le bain lors du coup de pistolet. A 9h00, départ du centre d'Ovronnaz (1230m).

Comme toujours cela part plutôt vite devant... trop vite pour certains qui ne tiendront pas le rythme très longtemps. Derrière les deux leaders qui créent tout de suite un écart, je me trouve dans un groupe d'une bonne quinzaine de coureurs qui va progressivement s'étirer après le premier km qui traverse la station. Lorsque l'on quitte le bitume pour des routes et sentier forestiers, je me trouve étonnamment aux environs de la 8ème place. Je ne veux pas accélérer trop vite car d'une part, je sais que les deux leaders ne seront pas rattrapables, et d'autre part, je ne suis pas loin des concurrents devant moi. Je me contente d'observer et suivre.





Entre le 1er et le 2ème ravitaillement, un long tronçon de 2.5km avec de nombreux lacets me permet de dépasser deux coureurs et les distancer petit à petit. Effectivement, le trou est fait : nous sommes donc un groupe de trois (positions 3 à 5). Je joue à nouveau stratégiquement en me contentant de suivre leur cadence. Je me sens bien et relativement frais mais ne veux pas attaquer trop tôt.

Au bout de 5min, je vois que l'un de nous commence à grapiller mètre après mètre mais ne bronche pas car je sais qu'il est supérieur à moi et que je n'arriverai sûrement pas rester dans son sillage (c'était 3 fois le cas cette saison lors d'autres courses). Nous continue donc sur le même rythme pendant un moment avec le seul concurrent qu'il me reste. Ceci jusqu'à un passage très raide dans la caillasse. Je l'entends souffler de plus en plus fort alors je tente ma chance : je place une petite accélération qui me permet de prendre une dizaine de seconde d'avance avant de temporiser quelques minutes pour récupérer. Cette attaque sera payante puisque l'écart ne cessera d'augmenter jusqu'à l'arrivée. Hélas, devant moi aussi...

Je termine la course assez bien et avec les jambes relativement légères puisque je parviens à accélérer encore sur le dernier tronçon pourtant difficile. J'arrive à la Cabane Rambert (2580m) en 4ème position (3ème place catég.) en 1h02'13, ce qui constitue une amélioration de plus de 2min40 par rapport à l'année dernière. C'est très satisfait de ma gestion de course et de ma forme que je fais le chemin inverse jusqu'à Ovronnaz... accompagné par un joli déluge sur la fin !