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18 juin 2011

18.06.2011 Cross du Vélan : bonne performance, tout en souffrance

Après une semaine chargée niveau entraînement, mes jambes semblaient étonnamment fraîches le vendredi précédant la course. En effet, passablement de dénivelé accumulé entre lundi et jeudi (aussi bien à vélo qu'à pied), tout cela à un rythme soutenu, ce qui aurait pu laisser des traces. Mais la récupération était bonne apparemment !

Samedi matin 5h30, réveil ! Un coup d'oeil dehors pour s'apercevoir que la météo, comme en 2010, n'est pas vraiment clémente. D'abondantes pluies nocturnes ont en effet rendu le terrain très gras et ça n'a pas l'air de s'arrêter. Malgré tout la neige n'est pas attendue à l'arrivée à la Cabane du Vélan (2650m) et le Cross est maintenu. A 7h00, départ pour rejoindre Candide et se rendre au départ à Bourg-Saint-Pierre (1650m) où un épais brouillard nous attend, avec seulement 8°C et une pluie continue. Les photos plus bas sont bien différentes des conditions de ce samedi de juin.

Inscription, retrait des dossards et échauffement ! Cinq minutes avant le départ, on est déjà trempés alors peu importe : passage en mode Cross ! Evidemment, sur ce parcours technique et gras, j'ai chaussé les Inov-8 qui assurent une bonne accroche et un bon feeling du terrain avec sa semelle proche du sol.

A 9h00, le départ est donné pour les 120 participants environ. Cela part relativement lentement dans le village de Bourg-Saint-Pierre. Manu Vaudan part évidemment en tête, position qu'il ne lâchera plus jusqu'à la Cabane (on ne s'attendait pas à un autre scénario) et je me situe comme souvent aux alentours de la 10ème place grâce à un départ prudent.

Les 5 premiers km ne sont pas extrêmement raides (moy.12%) mais ce n'est pas pour autant qu'on peut allonger la foulée. Le tracé est sinueux est plein de changements : du pâturage bien glissant, du sentier lisse, d'énormes flaques d'eau, des cailloux parfois arrondis parfois saillants, des petits rochers faisant office de haies et des ruptures de pente incessantes, sans oublier des passages à travers des torrents avec un bon débit et de l'eau jusqu'aux genoux ! On a donc pas le temps de s'habituer, ni de jeter un coup d'oeil au paysage (de toute façon on ne le voit pas). Aucun répit, la concentration doit être maximale et cela demande également beaucoup d'énergie. Je n'aime pas spécialement ce genre de terrain et j'ai un peur pour mes chevilles qui peuvent à tout moment partir sur le côté et foutre en l'air une partie de la saison, d'autant plus qu'il faut redescendre à pied jusqu'au départ après la course. Mais je me bats et participe tout de même car c'est avec l'expérience qu'on progresse ! Quant aux 2 derniers km, c'est le même style mais avec la pente en plus (env.25-30%).

Dès la sortie du village, la sélection s'opère relativement vite et je remonte un à un les quelques participants devant moi. Alors que Vaudan prend gentiment le large après 1km, nous sommes un petit groupe de 3 poursuivants assez compact (Thomas Delamorcaz, un Suisse-Allemand et moi). Les jambes sont relativement légères et on creuse définitivement un écart avec le reste des coureurs. 


Mais ces conditions vont vite changer : après 15min de course et 2-3km parcourus, le groupe commence à se désunir. Thomas, qui semble en grande forme (on finit généralement dans les mêmes temps), vole littéralement au-dessus des cailloux et place une accélération progressive mais imparable. En ce qui me concerne, je sens vite que je commence à manquer d'énergie et que mes muscles sont fatigués de ma grosse semaine (peu importe, je ne regrette pas cet entraînement intensif, j'assume). Je laisse donc passer le coureur qui m'accompagne, lequel prend peu à peu de l'avance. A ce moment charnière, esseulé, je sais que la course va être longue et difficile. Je sens que mon objectif (terminer en 51-52min) ne sera pas atteint et j'opte pour une stratégie basé sur le rang plutôt que le temps. Le reste de la course sera donc fixé sur l'arrière et cela n'est jamais bon : je me bats mentalement et malgré une vigueur qui continue à baisser, je tente de gérer au mieux mon avance sur le 5ème. Heureusement pour moi, il paraît proche, mais les écarts en montagne sont traîtres : les distances prennent plus de temps à couvrir et je possède tout de même 40sec de marge.

On arrive au pied de cette pente plus raide que sont les 2 derniers km et on aperçoit la Cabane du Vélan qui paraît encore loin. Je me réjouis car c'est généralement dans ce genre déclivité plus importante que je suis plus performant. Mais je m'aperçois vite qu'aujourd'hui, il n'en est rien. C'est vraiment un jour SANS. Cependant, je parviens miraculeusement à avaler ce long calvaire presque sans perdre de temps et finis en 4ème position (3ème séniors). En 54'12'', j'améliore mon temps de l'année passée d'environ 1min30. C'est donc sur un sentiment mitigé que j'en termine. Tous les résultats ici


A la Cabane, les gardiens et organisateurs nous ont préparer du thé chaud, du pain, du choc et quelques fruits : quel bonheur !!! J'attends Candide et quelques autres potes bien au chaud en discutant avec Vaudan et cie... Quelques gobelets de thé et des provisions pour se réchauffer et hop, c'est parti pour la longue redescente sur Bourg-Saint-Pierre avant de trop se refroidir. En effet, il ne faut pas trop traîner car ça caille, on est détrempés et sans survêtements.

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