Bienvenue


Bienvenue à tous sur mon blog. J'y présente diverses courses et vous tiens au courant de mon activité sportive au travers d'articles plus ou moins fréquents.

Sur la barre latérale, vous pouvez accéder à plusieurs infos, telles que mon équipement, mon calendrier, mes objectifs ou encore ma prochaine course.
L'onglet "Résultats" vous permettra de consulter les classements de toutes les courses auxquelles j'ai participé. La section "Parcours et profils" montre quant à elle les tracés et caractéristiques techniques des courses tout en fournissant un lien sur l'événement. Sans oublier les archives des mois précédents


24 juil. 2011

24.07.2011 - Plans-sur-Bex - Cabane Plan Névé

Comme le weekend dernier, je n'avais pas vraiment d'objectif précis au niveau du temps sur cette course, simplement de prendre du plaisir, découvrir ce parcours très attrayant et son paysage somptueux ! Rien à dire au niveau de la charge d'entraînement de la semaine, dans la moyenne, malgré une récupération du Tour des Alpages assez mauvaise (douleurs dans les mollets). 


Au niveau du parcours : ce dernier se partage en deux parties relativement différentes. Les 3-4 premiers km, jusqu'au ravitaillement, relativement roulant et majoritairement en forêt, excepté les 500m après le départ sur la route. Mais attention, la pente moyenne est tout de même de 15% et les sentiers sont techniques et caillouteux. 

La deuxième partie est assez différente : les sentiers sont pourvu de gros cailloux et les lacets n'en finissent pas. Quant à elle, la pente est d'environ 30% en moyenne.



Dimanche matin, réveil à 5h00 et le temps est vraiment crade : frais et de la pluie non-stop... Peu importe, c'est pas ça qui va me retenir. Au moins, pas trop d'hésitation pour le choix des chaussures : les Inov-8 qui s'annoncent de loin les plus efficaces dans ses conditions. Déplacement dans ce trou perdu des Plans-sur-Bex (1080m), au pied du Grand Muveran. Si heureusement il a arrêté de pleuvoir, en revanche il fait vraiment super froid pour la saison, à peine 6-7°C. Et on peut déjà apercevoir qu'il a neigé pendant la nuit à env. 1800m.






J'ai eu beaucoup de peine à m'échauffer, alors à 9h00, je prends un départ plutôt tranquille...  Comme souvent dans le courses de montagne, une bonne moitié des coureurs devant moi partent trop vite, donc je ne m'affole pas. La preuve, après 500m j'en ai déjà passé 10. Les pulsations commencent à monter et je suis chaud maintenant. J'enclenche donc la seconde et rattrape progressivement 3-4 autres concurrents jusqu'au ravitaillement. Nous sommes alors à 1535m et bien que nous n'ayons pas encore foulé l'or blanc, les chaussures sont trempes depuis un moment : la faute à quelques passages très boueux ainsi que deux fois à travers la rivière (15cm de flotte). Jusqu'ici, rien à signaler, je suis en forme et les jambes suivent bien.




Ensuite c'est parti pour cette pente vertigineuse qui se dresse devant moi. J'ai déjà creusé un écart confortable derrière moi (~30sec) et je vois que le coureur précédent perd peu à peu du terrain. Je continue donc ma remontée petit à petit sans forcer et le rattrape à peu près à mi-course (27min). Il s'accroche pendant une ou deux minutes mais pas plus longtemps. Peu après, les sentiers deviennent très glissant à cause de la neige et la visibilité réduite, il faut être bien attentif pour ne pas perdre le chemin, surtout que seuls 3 coureurs sont passés avant moi et que les traces sont rares. Comme vous l'aurez compris, je suis alors en 4ème position. Cependant, le coureur me précédant a quasi 1min d'avance sur moi... et au vu de notre infime différence de rythme, je sais d'ores et déjà que cela sera très difficile de revenir, même en 20min de course de restant. En montagne, les écarts en terme de distance sont faibles mais difficiles à combler (forcément, on avance jusqu'à 3 fois moins vite qu'au plat).



La neige devient de plus en plus épaisse et petit à petit on ne voit même plus la couleur sombre des cailloux dessous. Malgré tout, les conditions ne sont pas si terribles que ça, car il ne fait pas beaucoup plus froid qu'en bas et le ciel reste couvert mais sec. De plus, quelques spectateurs ont fait le déplacement et les encouragements sont toujours les bienvenus, merci ! Je continue donc à prendre de l'avance sur mon poursuivant et je sais clairement qu'il ne reviendra pas, j'ai facilement 40 sec d'avance à 1km de l'arrivée. Par contre, devant moi, je sais aussi que je devrai me contenter de ce rang. Peu importe, j'essaie de faire le meilleur temps possible et vois que la Cabane de Plan Névé se rapproche (2260m). Je décide alors de me donner à fond pour ces 5 dernières minutes : plutôt pas mal puisque j'arrive à combler quasi 30sec sur le 3ème. C'est en 54'06'' que je passe l'arrivée, satisfait de ma course mais exténué par mon long "sprint" final.






















A la cabane, les organisateurs nous ont préparé du bon thé chaud, des fruits secs, chocolat, Farmer, etc. Miam !!! Je ne traîne pas trop au sommet car je ne veux pas choper froid, surtout qu'il faut redescendre à pied, qu'on a passablement transpiré et qu'on a pas d'habits de rechange. J'en profite de faire un petit entrainement de descente technique en parcourant les 6.4km de la course à l'envers ainsi que les 1200m de dénivelé. Mine de rien, cela prendra tout de même presque 45min :-)



16 juil. 2011

16.07.2011 Bonne surprise au Tour des Alpages

Pour une fois, la course a lieu l'après-midi et c'est quand même bien agréable de pouvoir dormir un peu le matin. En début de semaine et en pleine récupération de Montreux - Les Rochers de Naye, j'avais renoncé à participer au Tour des Alpages et en profiter pour récupérer un max. Surtout que ce n'est pas un profil idéal pour moi et qu'en 2007 et 2010, ça s'était pas super bien passé et j'avais beaucoup souffert. En effet, si les 6 premiers km me conviennent plutôt bien avec une montée assez raide au début, la majorité de la course (donc les 11km suivants) se passent sur une descente très exigeante où il faut sans cesse relancer et allonger la foulée. Sans parler du terrain très caillouteux (parfait pour se tordre une cheville à pleine vitesse) et un sentier très étroit et bourré de racines en faux plat descendant. Bref.

Cependant, mardi matin, je reçois un coup de fil de l'organisateur qui me dit : "On a vu que vous aviez fait un excellent résultats aux Rochers de Naye et on aimerait vous inviter à participer au Tour des Alpages". Inutile de me le dire deux fois et c'est avec honneur que j'ai accepté.

Samedi matin, le temps s'annonce parfait : soleil mais pas trop chaud en montagne. Au vu du parcours, je choisis de porter les Inov-8, puisque une accroche et une stabilité maximale sont nécessaires sur celui-ci.

16h00, c'est parti pour les quasi 600 coureurs ! Même si la forme est plutôt bonne aujourd'hui, je pars sans trop d'ambitions, si ce n'est de finir en "bon état". De plus, devant il y a beaucoup de beau monde et ça part très vite comme souvent ici. Je me situe aux alentours de la 35-40ème place, mais remonte assez tôt autour des 20ème dès la première portion de montée (15%).

Après 3min de course, on entre sur une route forestière en terre/gravier/cailloux et la pente augmente légèrement (20%) pour environ 3,5km de course. Je me sens bien et je vois rapidement que je suis clairement plus rapide que les coureurs m'accompagnant. Sur cette portion, aucun problème et j'en profite car je sais que c'est mon terrain de jeu favori et que la deuxième partie de course me sera moins favorable (malgré mes grands progrès en descente depuis une année).

J'arrive donc à la fin de cette montée raide au km4 et passe sur une portion toujours ascendante mais nettement plus roulante au milieu des alpages d'Anzère (vue magnifique d'ailleurs). J'ai réussi à dépassé une petite dizaine de coureurs les uns après les autres et je vois même que je reviens sur Daniel Atienza, ce qui montre ma bonne forme puisque c'est l'un des meilleurs grimpeurs d'habitude. Juste avant le ravitaillement au km5, je me permets de le dépasser (en fait, il m'avoue être un peu moins en forme, je me disais aussi... hum). Et juste avant le point culminant à 2075m d'altitude, je dépasse encore un concurrent (le    vainqueur de la dernière étape du Tour du Chablais) et suis alors en 7ème position à ce moment-là.





Malgré tout, je suis conscient qu'ici commence une terrible et traumatisante descente longue de 11km jusqu'à l'arrivée et que cela va revenir depuis l'arrière. Jusqu'au ravitaillement du km11, je parviens à limiter la casse (j'avais quand même pris une bonne marge!) et ne me fais dépasser qu'une seule fois. Mais rapidement, deux autres très bons descendeurs me rattrapent le long du bisse et me dépassent. Je m'accroche malgré tout le plus longtemps possible derrière eux. Un troisième concurrent les imites et je donne tout ce que j'ai pour tenir!


Daniel Atienza me double lui aussi juste avant le dernier ravitaillement du km15 et la vertigineuse descente qui suit (30% et les talons qui deviennent brûlants). Cependant, il n'est pas beaucoup meilleur que moi en descente et je parviens à maintenir les 20-30 mètres qui nous séparent quasiment jusqu'à l'arrivée qui s'approche enfin.

Je sais que je suis nettement en avance sur mon temps des deux autres éditions et hop, plus qu'un dernier effort pour le sprint final au milieu d'un public vraiment chaleureux et de ses applaudissements nombreux! J'en finis avec ces 17km et ces 580m de dénivelé positifs/négatifs en 1h12'52'' , soit plus de 2min10 de mieux que mon meilleur temps. Bien que j'aie perdu 5 places en descente, je termine avec une honorable 12ème place scratch (11ème catégorie) et peu importe, je suis vraiment super content de ma course, j'ai donné tout ce que j'avais et une fois de plus, très bonne gestion de mon effort.


10 juil. 2011

10.07.2011 Montreux - Les Rochers de Naye

N'ayant pas couru en "compétition" depuis 3 semaines, j'abordais cette première longue course de la saison sans trop avoir de repère sur ma forme et ma foulée. Malgré tout, une petite pause a fait beaucoup de bien, même si la charge d'entraînement fut encore plus importante que d'habitude (mais pas à haute intensité).


Ce matin, les conditions météo s'annonçaient vraiment idéales : terrain sec, légèrement couvert, températures agréables. De bonnes sensations dans les jambes dès le début de l'échauffement venaient encore améliorer le pronostic ;-). J'opte pour les chaussures de route puisque le terrain n'est pas gras et qu'une bonne partie se fait sur le bitume.

9h30, coup de pistolet pour les 516 coureurs (440 hommes, 76 femmes). Sur ce genre de course, j'entame la course très prudemment, car les différences se font généralement sur la partie finale nettement plus raide et parce qu'en 1h30-2h00 d'effort, il peut se passer beaucoup de chose. Le groupe de tête part donc très très fort mais je me positionne entre 20 et 30ème place sans m'affoler.







Juste avant d'entrer dans les gorges très vallonnées et sinueuses du Chauderon, et où les dépassements sont difficiles, je profite de doubler quelques concurrents qui finiront à coup sûr derrière moi. Il faut être très concentré ici car ce sentier est pourvu de racines, cailloux et variations de terrain avec des escaliers. Les jambes sont assez bonnes et aucun souci niveau cardio, tout roule pour l'instant. Après 18min de course, on rejoint une route et un premier gros mur se dressent devant nous. Nous sommes un petit groupe de 3 coureurs qui reprend peu à peu 3-4 autres concurrents apparemment partis un peu vite.



Après 27min, passage à Glion et ultime ravitaillement avant de prendre la route monotone et les 9 lacets qui mènent à Caux, 370m plus haut et 4km plus loin. A la moitié de ce tronçon, un regroupement général se fait depuis l'arrière. Nous sommes maintenant 8 coureurs et cela me réjouis d'un côté, car c'est moi qui assure le rythme depuis la sortie des gorges et quelques relais seraient les bienvenus..... Mais personne ne fait le boulot... alors je continue ma course sans me fier aux autres. De toute façon, je me sens bien, les jambes paraissent assez légères et je ne suis absolument pas en sur-régime, donc aucune raison de changer de tempo.

Après 46 min, nous traversons Caux. Je me dis que l'objectif idéal des 1h40 est atteignable. Dès la sortie du village, la pente change avec quelques centaines de mètres de faux-plat descendant passant progressivement à du plat puis de la montée progressivement de plus en plus raide jusqu'à Sonchaux (1250m). Tout ceci sur environ 4 km. Me sentant vraiment frais, je décide de tenter un petit coup de poker en plaçant une accélération et allongement de la foulée au début de cette courte partie de "descente". Après tout, si les autres ne prennent pas les relais, c'est peut-être parce qu'ils ne peuvent pas, alors je tente ma chance. Et cela va s'avérer être une bonne option puisque le groupe éclate et nous sommes plus que 3 devant... Peu à peu, on commence à creuser l'écart et à Sonchaux, début de la partie difficile de la course avec la pente qui augmente vraiment 12-15%.

L'un des concurrents du groupe (Steve Bovay) commence à accélérer et a l'air vraiment bien en montée. Dans l'immédiat je ne réagis pas et attend de voir s'il creuse vraiment l'écart. Il prend peut-être 15sec d'avance mais commence à plafonner. Je décide donc à mon tour de tenter ma chance en lâchant le dernier coureur qui m'accompagne. Une accélération franche et efficace, à tel point que je rattrape très vite l'attaquant précédent. Quelques secondes de récupération et je remets ça : je grapille mètre après mètre et arrive dans la forêt et le long sentier caillouteux qui mène au pierrier final des Rochers de Naye. Il reste alors environ 3km et 450m de dénivelé à ce moment-là.

Je garde un bon rythme dans cette partie, bien que les jambes commencent à se faire sentir... Mais mentalement, je suis bien ! Surtout qu'un spectateur vient de me dire que j'étais alors 9ème, ce que je n'imaginais vraiment pas, ça me donne un petit coup de boost!

Le temps visé de 1h40 paraît toujours dans mes cordes jusqu'à ce que j'aborde ce fameux dernier km très difficile : le sentier raide (30%) et ses nombreux virages est vraiment interminable. Je dois d'ailleurs passer en mode "marche" car cela devient plus efficace que de courir. Les mollets devienne très vite comme du béton et les jambes terriblement lourdes. Je vois que Steve Bovay me reprend gentiment du terrain, mais je peux encore gérer mes 30sec d'avance. Il dois vraiment avoir un bon rythme puisque je me suis permis de littéralement avaler le 8ème (complètement sec!) et que je suis en train de revenir peu à peu sur les 6 et 7ème qui sont vraiment pas loin. Mais plus je m'approche de l'arrivée, plus je me dis que "cela sera trop short pour les dépasser". Paradoxalement à mon état de fraîcheur bien atteint, dommage que la course n'ait pas fait 200m de plus car je les aurais eu ;-)


Je passe finalement l'arrivée en 1h41'18'' et en 8ème position (7ème catégorie). L'objectif des 1h42 est donc atteint même si celui idéal des 1h40 ne l'est pas. Mais peu importe, ma satisfaction est grande : très bonnes sensations, excellente stratégie et super gestion de la course. Une forme comme je voudrais en avoir plus souvent :-)




Tous les résultats ici